Page 30 - DCG - Les processus - 2025
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CAS PARTICULIERS DE MODÉLISATION
Certaines situations nécessitent d’aller au-delà des modèles relationnels classiques. Lorsque les données
présentent des liens particuliers, hiérarchiques ou récursifs, il faut mobiliser des concepts spécifiques :
réflexivité, identification relative, héritage, agrégation. Ces notions permettent de structurer l’information
sans redondance, en respectant la logique du réel.
Réflexivité : quand une relation se relie à elle-même
Une relation est dite réflexive lorsqu’un enregistrement peut faire référence à un autre enregistrement de
la même relation.
Exemple : Un salarié peut avoir un supérieur hiérarchique… qui est lui-même un salarié. Dans ce cas, la table
EMPLOYE contiendra un attribut #Superieur qui est une clé étrangère pointant sur… NumEmploye.
EMPLOYE (NoEmp, NomEmp, PrenomEmp, #Superieur)
Notation : tout est autorisé en termes de noms, excepté NoEmp seul : #EmpSup, #NoEmpSuperieur etc.
Cela permet de représenter une chaîne hiérarchique potentiellement infinie sans dupliquer les informations.
EMPLOYE
NoEmp
NomEmp
PrenomEmp
Superieur
Identification relative : identifier une relation uniquement dans un contexte donné
Parfois, une entité ne peut pas être identifiée seule, mais uniquement dans le cadre d’une autre.
Exemples :
• un coureur est identifié par son numéro… mais uniquement dans son équipe.
• une chambre est identifiée par son numéro… mais seulement dans un certain hôtel et à un certain
étage.
Il faut donc utiliser une clé primaire composite, composée de plusieurs attributs (ex : NumÉtage,
NumChambre, CodeHôtel) pour garantir l’unicité.
Particularité : la clé primaire contient une clé étrangère, c’est la marque de la dépendance.
Exemple : Chambre (NoChambre, #NoEtage, TailleChambre) On peut donc avoir la chambre 1 de l’étage 1
(la chambre numéro 11), la chambre 1 de l’étage 2 (la chambre 21), la chambre 2 de l’étage 1 (la chambre
12) etc.
CHAMBRE Etage
NoChambre NoEtage
NoEtage
TailleChambre
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