Page 12 - Epreuve orale

une idée, un raisonnement... que vous avez lus dans une source
documentaire, et que vous les exprimez avec vos propres termes, vous
devez faire référence à la source mais vous n'avez pas à utiliser
italiques + guillemets.

5. La conclusion (une page maximum de préférence) : point essentiel de votre rapport,
elle est toujours lue par le jury, donc il convient de la soigner !
On peut, en quelques phrases, se référer au point de départ (les objectifs visés, la
problématique) et rappeler les résultats obtenus, ce qui permet de mesurer le
chemin parcouru. Une synthèse de chaque grande partie peut être rappelée et la
cohérence de l'ensemble valorisée.

Il est aussi possible de proposer un bilan, c'est-à-dire, prendre du recul par rapport
au travail accompli. Le recul peut être pratique (qu'est-ce que les tâches accomplies
m'ont appris ?), humain (en quoi les relations vécues m'ont elles enrichi ?, quels
sentiments ou réflexions m’inspire ce stage…).

Il est aussi possible de penser à l'avenir : les résultats obtenus seront -ils exploités ?
Si oui, sous quelle forme ? Si non, peut-on considérer qu'il s'agit d'un échec ?
Pourquoi ? Conduiront-ils l'entreprise à les approfondir ou à changer de direction ?...

Les dernières lignes sont traditionnellement consacrées à l'intérêt que vous avez
éprouvé et à l'enrichissement personnel que vous retirez d'une expérience
professionnelle qui est peut-être la première. Dans ce domaine, il vaut mieux éviter
les clichés vagues (j'ai beaucoup appris sur le fonctionnement d'une entreprise) au
profit d'une analyse personnelle. Le stage peut avoir confirmé un projet, un choix de
parcours de formation, avoir permis d'identifier un domaine d'activité privilégié...
L'étudiant déçu par l'encadrement ou le contenu de son stage ne considérera pas
cette partie comme superflue, voire hypocrite, mais démontrera qu'il y a toujours à
apprendre d'une expérience, même négative.

6. Bibliographie et webographie : La bibliographie liste les documents (imprimés ou
électroniques) consultés en vue de la rédaction du rapport. Elle doit permettre au
lecteur de retrouver le document signalé.
On peut classer les références par ordre alphabétique des noms d'auteur ou de titre
lorsque la publication est anonyme ; on peut également les classer par ordre
d'apparition dans le texte (dans ce cas, il est vivement conseillé de les numéroter, avec
renvoi depuis le texte vers la bibliographie).
Attention : cette partie n’est pas à négliger et ne doit pas être réduite, comme le jury
le constate trop souvent, à une liste de quelques ouvrages cités de manière très
incomplète.
Les cours de vos enseignants ne doivent pas figurer dans cette liste, sauf si le cours est
un ouvrage commercialisé.

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